La BPCO est une maladie chronique lentement progressive. Elle est classée comme étant la 4e cause de mortalité au monde et elle devrait devenir la 3e en 2020. Cette maladie est très fréquente, caractérisée par des épisodes d’exacerbations d’intensité variable. Elle est responsable d’une mortalité élevée et d’une consommation d’antibiotiques excessive. Le but de ce travail est d’évaluer la pertinence de prescription d’antibiotiques dans cette pathologie, mais aussi évaluer l’apport de la procalcitonine pour optimiser cette prescription.
C’est une étude prospective étalée sur 10mois, ayant inclus tout patient adulte avec une décompensation d’un BPCO définie par le score d’Anthonisien et ayant bénéficié d’une radiographie pulmonaire, d’un bilan biologique et d’une prescription d’antibiotiques. Ont été exclus les patients avec un pneumothorax ou une antibiothérapie antérieure.
Cent quatre-vingt-sept patients on été inclus durant cette période. L’âge moyen était de 67,7±19ans, avec une prédominance masculine. Les causes retrouvées étaient le tabagisme (73 %) et les maladies professionnelles (13 %). Les molécules prescrites étaient les bêtalactamines avec un pourcentage de 56 % (pénicillines 24 %, céphalosporines 34 %), les fluoroquinolones (36 %), les macrolides (10 %) et les anti-anaérobies (4 %). Le taux de prescription des antibiotiques était diminué chez les patients ayant bénéficié d’un dosage de la pro calcitonine.
De ce fait, nous avons pu remarquer que la rentabilité du dosage de la procalcitonine dans le taux de prescription des antibiotiques était bien supérieur a celles des examens de routine (radiographie thoracique, leucocytose, CRP).
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Publié par Elsevier Masson SAS.